Territoire de Pierre et d’Eau, Saint-Savinien-sur-Charente est un véritable bijou médiéval en Charente-Maritime …
Les vacances de Pâque arrivent et la saison touristique va débuter. En Charente-Maritime il n’y a pas que les plages : il y a aussi un arrière-pays dans les terres. Avec cette promenade, je vous amène en Saintonge, au nord de Saintes dans le bourg de Saint-Savinien.
C’est un endroit que j’apprécie beaucoup, j’aime venir y flâner l’espace d’une journée.
Pourquoi ? Peut être parce qu’ici l’Histoire et le patrimoine ne sont pas les seuls atouts du village …
Saint-Savinien-sur-Charente : une histoire riche pour une destination phare du "tourisme lent" en Charente-Maritime
Que vous arriviez de Rochefort ou Saint-Jean-d’Angély, vous ne pourrez pas passer à côté de ce bijou architectural et patrimonial. Situé à 20 minutes au nord de Saintes – capitale des Pictes – je vous conseille absolument de vous arrêter la journée dans cet ancien oppidum médiéval !
Un emplacement géographique privilégié
Quand on aperçoit Saint-Savinien pour la première fois on croirait être le long de la Dordogne ou de la Vézère (en Périgord). Situé à flanc de coteau et accolé à la falaise de calcaire, le village a fier allure sur son promontoire rocheux !
Pas de doutes possible : il fait bon vivre à Saint-Savinien. Encore une fois, c’est en menant mon enquête dans les archives que j’ai trouvé une description du joyau de la Saintonge romane. En effet, nous sommes au XIXème siècle et le botaniste Jean de La Lande décrit la quiétude qui règne sur les rives du petit bourg charentais labellisé « Village de Pierre et d’Eau » :
« (…) les rives de la Charente sont monotones jusqu’à Saint-Savinien (…). Sur une longueur de 22 kilomètres, les prairies s’étendent entre les double ligne de coteaux couverts de bois et dominés par des villages pittoresques ou par des ruines d’anciens châteaux ».
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, les maisons du quartier de la ville basse communiquent directement avec la Charente ! Ici la pierre et l’eau du fleuve cohabitent et donnent une harmonie particulière à ce village charentais.
Mais Saint-Savinien n’a pas été implanté le long de la Charente par hasard. Si le village s’est développé à cet endroit c’est grâce aux atouts que ses habitants en ont tirés au fil des siècles !
Un village médiéval opulent construit sur les rives de la Charente
Saint-Savinien-sur-Charente a d’abord été édifié à l’époque gallo-romaine. Depuis l’Antiquité et durant tout le Moyen-Âge, le village doit son essor au commerce de la pierre calcaire. Ces pierres étaient extraites des carrières de Crazanne – situées à quelques kilomètres – mais aussi de la ville haute : des galeries ont donc été creusés pendant des siècles ! Cela a favorisé l’habitat troglodytique.
Dès le XIIIème siècle, Saint-Savinien-sur-Charente dépend de la seigneurie de Taillebourg. Cette châtellenie était située à une dizaine de kilomètres en amont de la Charente et était la propriété du roi de France Louis IX.
C’est à cette époque qu’un port fluvial se développe. Un grand nombre de marchandises étaient chargées le long de la Charente : du bois, du vin, du sel, de l’eau-de-vie ou bien entendu les précieux minerais !
Comme tous les sujets d’un seigneur à l’époque médiévale, les habitants de Saint-Savinien-sur-Charente devaient payer des droits et taxes sur ces différents produits navigants sur le fleuve. L’apogée de la taille de pierre calcaire et de son commerce datent en réalité du XVIIIème jusqu’aux prémices de la 1ère Guerre mondiale (1914).
Les boyaux laissés après le travail de la pierre ont ensuite accueillis une activité mycicole importante (la myciculture concerne l’élevage des champignons). Cette activité perdure jusqu’au début des années 1930.
"Prendre le temps" : le maître mot pour savourer et découvrir Saint-Savinien-sur-Charente
Vous n’aimez pas la foule et vous souhaitez vous évader du tumulte des stations balnéaires de Royan ou de La Rochelle ? Saint Savinien est the place to be (traduction l’endroit idéal) du « tourisme lent » (slow-tourism) en Charente-Maritime !
Pique-niquer au bord de l’eau, flâner le long des carrelets à la sortie de la cité ou encore profiter d’un moment de détente en famille au Port miniature sur l’île de la Grenouillette, … À Saint-Savinien on prend VRAIMENT le temps de vivre, de se détendre et de se retrouver. À pieds pieds ou en vélo, c’est une destination où le visiteur est en contact permanent avec les éléments naturels : les minerais, l’eau et la nature. Vous le verrez plus bas dans cet article, mais il y a quelques recoins bucoliques très sympas à découvrir ici.
Et ça, j’aime beaucoup : Saint-Savinien-sur-Charente est l’un des rares endroits en Charente-Maritime où je peux totalement déconnecter du quotidien !
Stationnez-vous devant l’office de tourisme, le parking y est gratuit. Puis enfilez vos chaussures de marche, vos lunettes de soleil et votre chapeau : vous en aurez besoin pour arpenter les rues savinoises ! C’est parti pour aller à l’assaut de cette cité si pittoresque faisant partie des « Plus Beaux Villages de France » … .
Saint-Savinien-sur-Charente : une source d'inspiration inépuisable pour les artistes !
Le village est aussi un formidable champs des possibles pour les artistes et les créateurs ! L’art est tellement présent dans le village qu’un quartier a été rebaptisé « quartier des artistes« . Il est situé juste en face du bourg médiéval et abritait les négociants et armateurs de la cité durant les XVIIIème et XIXème siècles.
C’est donc une cité de caractère mélangeant art et patrimoine de manière savoureuse.
Une lumière savinoise et un "bazar organisé" prompts a l'expression artistique !
Si Saint-Savinien-sur-Charente est aujourd’hui un lieu privilégié de résidence d’artistes c’est en partie grâce à la lumière tout simplement unique que l’ont peut y trouver. Cette luminosité intense aux premières heures du jours et douce aux coucher du soleil ne laissent pas les visiteurs sans émotion.
En effet, le reflet des rayons du soleil sur le pierre de tuffeau ou calcaire rend l’atmosphère simplement unique. La palette de couleurs naturelles qui s’en dégagent ne peuvent qu’inspirer et favoriser la composition ou la création. C’est ce côté un peu « bohème » qui me séduit à chaque passage.
Volets de couleur, tuile plate, … tant d’éléments sublimés grâce à la lumière particulière qui baigne illumine le village saintongeais !
Enfin, il règne ce que je pourrais définir comme un « bazar organisé« . Je n’utilise pas ce terme de manière péjorative – bien au contraire ! En effet, tout au long de l’année des sculptures ont été installées au fil des rues et des trottoirs (voir ci-dessous). Si vous venez à partir du mois de mars ou en période estivale des ateliers et antiquaires ouvrent grands les portes cochères des cours intérieures ou de leurs magasin ! Ce côté champêtre est tout simplement remarquable et très agréable.
Une expression artistique visible dans l'espace public
Après avoir évoqué Saint-Savinien comme une destination emblématique du « Slow Tourism« , il me paraissait important de vous parler de la place de l’art au sein du village charentais. Il est tout simplement omniprésent !
Un petit paradis des artistes et des artisans !
En déambulant dans la ville basse aux abords des Halles marchandes et du temple protestant, vous croiserez certainement des galeries d’arts ou des boutiques d’artisans !
De plus, je vous conseille d’emprunter la rue du Centre. Ce passage accueille des galeries d’exposition et des résidences artistiques. Il y a aussi des ateliers d’artisans.
Enfin ne partez pas du quartier des artistes sans passer par l’espace « Cargo Bleu » situé entre le long du passage des Huguenots. Ici vous y trouverez un ensemble d’objets artisanaux de décoration et d’ameublement ! Une vraie institution savinoise.
De bien drôles de statues et des peintures murales à Saint-Savinien ...
En plus des boutiques et des ateliers de créateurs, j’aime beaucoup flâner dans les rues savinoises à la découverte d’oeuvres d’art réparties dans l’ensemble du village.
Tout d’abord j’aimerais vous parler des sculptures en pierre de taille réparties sur le quai du Port ou encore sur le belvédère de l’église romane. Ces oeuvres sont touchantes et criantes de vérité : une véritable dentelle de pierre ! Elles ont été commandées par la ville en 2014 à l’artiste sculpteur Cédric Hennion – installé à Saint-Savinien.
Sur le parvis de l’église, les 10 apôtres du Christ y ont été représentés alors que le long de la Charente un hommage a été rendu aux tailleurs de pierres et aux carriers de la Pierre de Crazanne.
En redescendant du belvédère en direction des quais de la Charente, arrêtez-vous rue Nitrière le long de la roche et admirez. Ce sont des blocs de pierre me direz-vous ? Et bien si vous vous approchez de la pierre nue, vous pourrez y voir des sculptures représentant des poissons, serpents ou d’autres animaux. Amusez-vous à les retrouver, cela peut être une petite pause sympathique dans la visite du village !
Enfin, pour finir sur cette parenthèse artistique, j’aimerais vous montrer autre chose ! L’art pictural s’expose aussi à Saint-Savinien aux détours de petits passages discrets …
Quand les murs et les ruelles Savinoises deviennent un lieu d'exposition à ciel ouvert !
La sculpture c’est bien mais diversifier les supports et techniques artistiques c’est mieux. Et ça, la « Petite cité de Caractère » l’a bien compris. Pour finir mon laïus centré autour de l’art et de l’artisanat, je vous emmène à la découverte d’une venelle pas comme les autres !
Tout d’abord, rendez-vous rue de la Vieille Cure. Presque invisible si on ne fait pas attention, engagez-vous dans la ruelle Rose.
La rue(lle) Rose est l’une des plus anciennes et des plus pittoresques de la vieille ville. Sur chaque porte ou chaque volet ont été peints des animaux ou des décors végétaux.
L’ambiance créée est incroyable : intimiste et hors du temps ! Le petit plus ? La ruelle est située entre les jardins et est donc calme et à l’abri du vent. Et ça j’aime beaucoup !
Décidément Saint-Savinien est bien l’endroit rêvé pour les amoureux de nature et les amateurs d’art. Mais qu’en est-il de son histoire et des habitants qui ont arpentés les rues savinoises au fil des années ? C’est ce que je vous propose de voir dès à présent pour clôturer cette balade !
Le patrimoine remarquable et la vie des habitants de Saint-Savinien-sur-Charente au fil des siècles
Visiter une ville ou un village c’est tout d’abord parcourir un lire d’histoire à ciel ouvert. Saint-Savinien n’échappe pas à la règle : chaque coin de rue est un vrai voyage temporel ! Et ce voyage nous allons l’achever ensemble avec ce dernier point consacré au patrimoine et à l’histoire des savinois.
Saint-Savinien-sur-Charente : un paradis pour les amoureux du patrimoine !
La petite cité de caractère est pleine de ressources et de richesses patrimoniales que je vous propose de découvrir sans tarder !
L'église Saint-Savinien
Oui vous avez bien lu, elle porte le même nom que le village duquel elle dépend ! Édifiée en XIIème siècle sur un ancien prieuré, elle est un exemple parfait de l’architecture romane saintongeaise. Le clocher est remanié au XVème siècle lorsque le village est occupée par l’Angleterre.
L’église est classée au titre des Monuments Historiques dès 1910 et complètement en 2014. À l’intérieur il est possible d’admirer une série de 14 statues bibliques.
L'abbatiale des Augustins
Un peu excentrée du centre-ville et située proche de la Gare, cette ancienne abbaye a été construite au milieu du moyen-âge (XIIIème siècle). À son apogée au XVIème siècle, elle accueillait près de 30 moines. Pour la petite histoire, en 1568 l’édifice est détruit partiellement par les protestants. 200 ans plus tard environ, l’abbatiale est vendue comme Bien National en 1791. Elle devient alors un lieu de stockage ou une distillerie.
Le temple protestant
Un temple est un lieu de culte pour les protestants. Pour être franc je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations à son sujet si ce n’est qu’il a été édifié en 1865 en plein « Réveil protestant« (période ou le protestantisme redevient apprécié par l’église catholique – les protestants s’investissent dans des oeuvres de charité dans les colonies ou en France par exemple).
Les Halles
À l’instar du temple, l’architecture des halles est assez classique. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations là encore mais il semblerait qu’elles aient été construites en 1865 à la place d’un précédent édifice en bois du XIVème siècle.
Le Château de La Cave
Ce château est situé en plein coeur du bourg, sur les hauteur et proche de l’église. D’après mes recherches il remonterait au XIVème siècle. Il est acheté par la famille Torcheboeuf-Lecomte au XVIIème siècle et est encore possession de ces descendants.
Les Savinois : des vies et des aventures !
Après avoir découvert quelques éléments du patrimoine de Saint-Savinien il est temps de s’intéresser à la population, voir ce qu’il se passe derrière les façades à l’intérieur des maisons.
Pour changer un peu des balades précédentes j’aimerais évoquer de manière distincte les différentes strates de la société savinoises. En m’appuyant sur des recensements de 1851, 1906 et par d’autres archives comme des chroniques mondaines de l’époque j’ai pu dépoussiérer quelques vies tombées dans l’oubli.
Pour la première fois j’ai même étudié les épitaphes présentes sur de vieilles tombes posées le long de l’église pour trouver des indices !
Vous voulez savoir les conclusions de mon enquête ? C’est parti …
Une vie aristocratique et bourgeoise importante sur les rives de la Charente
Je ne vous cache pas qu’au début de mes recherches j’étais un peu perplexe : il n’y avait rien de probant sur les archives numériques de la Bibliothèque Nationale de France. J’ai bien cru faire choux blanc comme on dit !
Mais petit à petit j’ai reconstitué des brides de vies aristocratiques de Saint-Savinien au fil des siècles.
Les stèles de la place de l'église
C’est sur la place de l’église que je vous propose de démarrer ce périple. Ainsi, c’est un peu par hasard que j’ai découvert d’anciennes tombes. Les épitaphes (textes mortuaires) y sont très bien conservées. En comptant celles aussi présentes rue Nitrière j’ai dénombré 4 tombeaux. Mais à qui étaient destinées ces stèles ? C’est la question que je me suis posé immédiatement.
Et bien ce sont les sépultures des membres de la famille Person dont les membres ont vécus du milieu du XVIIIème à la fin du XIXème siècle. Sur la première photographie ci-contre il y est indiqué que les défunts étaient « Eugène Pesron » et sa femme. Ce dernier était chevalier de l’ordre de Saint-Louis – la distinction militaire la plus importante sous Louis XVI. Il est décédé en 1846 à 73 ans.
À côté de cette première tombe se trouve celle de la fille d’autres membres des Pesron : Valantine Pesron née en 1855 et morte en 1898 à 67 ans ainsi que son mari Henri Pesron né en 1800 et décédé en 1856. Il était docteur en médecine. Cette famille Pesron était donc de la bonne société du village.
En remontant le long de la rue de la Nitière vous pourrez aussi apercevoir deux autres tombes exposées le long de la place de l’église.
Il s’agit cette fois d’une autre famille aisée de Saint-Savinien qui a vécue dans le village à la même époque que les Pesron. Ces tombent ont été réalisées pour accueillir les membres de la famille Gignoux et Corbineau. Les Corbineau étaient propriétaires et recensés comme notaires. Marie-Anne-Catherine Gignoux (née en 1769) était mariée à Pierre-Yves Corbineau (né en 1758 et décédé en 1832). Il était procureur à Saint-Jean-d’Angély. Le couple aura un fils qui suivra les traces de son père en étant à son tour procureur !
Commerce et industrie comme source de subsistance des aristocrates savinois !
Et oui, en août 1789 les privilèges de la noblesse ont été supprimés : il a donc fallu se mettre à travailler pour vivre !
Pour faire face à ce problème, certaines familles se sont reconverties dans l’industrie et ont fait fortune dans le commerce fluvial à Saint-Savinien-sur-Charente. C’est notamment le cas pour les De Laage de Meux. En effet, ces propriétaires du château de Forgettes détenaient aussi une compagnie d’import-export sur les rives de la Charente. Cette famille devait être importante puisque chaque mariage est relayé dans la presse mondaine et le plus grands journaux de l’époque comme Le Figaro ou encore La Liberté. Pour la petite anecdote, le Pape en personne félicite chaque union des De Laage ! J’ai retrouvé la trace d’un de ces membres : Élie de Laage de Meux, il est décrit dans les archives comme « négociant et industriel ».
Des vies trépidantes derrière les façades !
Voir et étudier des stèles c’est bien, mais je n’étais pas encore satisfait. Car oui, travailler sur les vies des nos ancêtres ne peut se faire sans chercher les endroits où ces hommes et ces femmes ont vécus ! Ainsi, je me suis donc intéressé au bâti. Encore une fois, vous allez le voir, ce sont les recensements qui m’ont sauvé.
Entre peinture et poisson ...
Drôle de mélange n’est-ce-pas ? Pour continuer notre périple je vous emmène aux 29 et 30 de la rue du Centre. Situées entre le pont et les Halles de Saint-Savinien, il y avait un commerce et un atelier.
Commençons par le numéro 29 (devanture verte sur la photo ci-contre). D’après un recensement de 1906 il y avait un atelier de peinture appartenant à la famille Matra. Charles Matra a été peintre de 1884 à 1921, il était marié à Julie-Ursule Foucher. Le couple vivait dans cette maison avec plusieurs enfants : Louis et Henri, issus d’un précédent mariage et Charlène et Charlotte.
Juste à côté, au numéro 30 et à l’emplacement d’un actuel salon de coiffure il y avait la famille Brient. Henri Brient était poissonnier et marin. Il était uni à Madame Boulat (nom illisible sur l’acte de recensement). Le couple a eu 2 enfants : Albert et Marie-Louise.
Le numéro 2 est à droite de la photo avec les volets rouges. J’ai pu trouver la trace d’anciens habitants propriétaires des lieux. Nous sommes au début du XXème siècle et le rez-de-chaussée de cette maison était déjà un Café-Bistrot !
En effet, à cette époque les propriétaires étaient Jean Collardeau et Adeline Robineau, ils ont été recensés comme « cafetiers ». Je n’ai pu retrouver aucune autre information à leur sujet !
2 et 4 rue Champéroux
À côté, avec la façade aux volets bleus, nous sommes au numéro 4. Toujours selon le même acte de recensement de 1906 il y avait trois habitants à cette adresse. Tout d’abord il y avait une mère de famille : Angèle Autant. Je n’ai pas beaucoup d’informations à son sujet excepté le fait qu’elle est désignée comme « chef de famille ». Deux hypothèses : soit elle était divorcée ou veuve. Il y avait ensuite son fils, Émile Bichon qui vivait à cette adresse. Il était cordonnier de profession. Enfin il y avait une autre dame que je pense être la grand-mère : Madeleine Lareau (Larceau).
Mon itinéraire balade !
Voilà, notre promenade s’achève. J’espère que vous aurez pris autant de plaisir que moi à arpenter les rues de Saint-Savinien !
Si vous aussi vous souhaitez passer du virtuel au réel, vous pouvez télécharger le document ci-dessous, vous y trouverez un parcours reprenant l’ensemble des lieux évoqués dans cet article.